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Parmi ces principaux peuples vers la fin du Ve, on peut citer :

Les Wisigoths : au Sud et Centre de la Gaule

Après que le roi Euric (qui a assassiné son frère Théodoric II) ait dénoncé son foedus avec l’Empire Romain d'Occident en 466, les Wisigoths se positionnent en peuple indépendant comme le prouve un code de lois qu’il fait rédiger. L’expansion du royaume est considérable : de la Loire au Rhône en intégrant la Provence. De 476 à 484, les Wisigoths sont la principale puissance de l’ex-Empire Romain d’Occident.
Ils tentent de convertir violemment les catholiques à l’arianisme, et s’attaquent en particulier à Bourges, Clermont et Tours qui restent malgré ces efforts des forteresses du catholicisme.

Les Burgondes : dans l’actuelle Bourgogne et le Dauphiné

Un traité est signé entre Burgondes et Wisigoths après la chute de l’Empire Romain, ce qui n’empêche pas les Burgondes de s’opposer à l’expansion inquiétante des Wisigoths.
Bien qu’ariens, leur politique à l’égard des gallo-romains catholiques est bien moins hostile que celle des Wisigoths : cette tolérance pousse l’Empire Romain d’Orient à considérer leur roi comme représentant de Rome. Leur royaume est centré sur Lyon et Genève.

Les Francs Saliens : dans l’actuelle Belgique

Ils sont peu nombreux depuis leur massacre des Champs Catalauniques mais ont la réputation d’être des guerriers redoutables. Ils restent les défenseurs de la Gaule du Nord y compris après la chute de Rome et s’opposent systématiquement aux tentatives d’expansion des Wisigoths.
Leur roi Childéric est considéré comme le gouverneur civil et militaire de la Belgique tandis que le Général Romain Syagrius (dernier représentant officiel de Rome) reste maître de la région de Soissons-Senlis-Beauvais, dernier bastion sous contrôle romain.
Bien que païens, Sainte Geneviève entretient des relations privilégiées avec les rois francs car elle considère qu’ils respectent les convictions religieuses des Gallo-romains : ce point est capital car cette dernière jouit d’une reconnaissance sans égale de la part de la population catholique.
Childéric meurt en 481 à Tournai : sa tombe a été retrouvée par hasard en 1653 et les objets qui s’y trouvaient sont très révélateurs de l’époque

Implantation des principaux barbares